Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Le climat du Causse Méjan (830-1247 m) : montagnard et méditerranéen ?

[article]

Année 1985 56 pp. 31-35
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 31

Méditerranée N° 4 - 1985 31

Le climat du Causse Méjan (830-1 247 m) : montagnard et méditerranéen ?

M.COHEN*

M. LECOMPTE**

Selon P. MARRES (1936), «les Causses ont un climat de montagne, à la limite de deux zones, vers les frontières de l'étage montagnard du climat océanique et de l'étage humide du climat méditerranéen». Cette affirmation est souvent contestée pour ses deux derniers termes, la question de l'aridité estivale, mais non celle de la rigueur hivernale, divisant les auteurs (Ch. FLAHAUT, 1934 ; P.' MARRES, 1936 : J. CORBEL, 1953 ; P.ESTIENNE 1956 ; M. TfflAULT 1968, 1979 ; LANGLET, 1979). Ainsi, P. ESTIENNE (1956) évoque- t-il la «rapide dégradation des pluies méditerranéennes», notamment au-delà de la chaîne de l'Aigoual' et un effet de foehn sur le trajet des flux de S-SE, ce qui n'est pas contradictoire avec nos observations sur les temps d'été. Mais, à l'opposé, M. THIAULT (1968) estime, se fondant sur le quotient d'EMBERGER, que l'influence méditerranéenne n'atteint pas le Causse ; on ne peut parler selon lui de climat sec quand le total des pluies annuelles dépasse le mètre. Cependant, on a montré les limites du quotient d'EMBERGER (M. LECOMPTE, 1984), et l'on sait bien que la répartition saisonnière des précipitations importe tout autant que leur montant annuel.

M. COHEN (1984) a été conduite, à l'occasion de sa thèse de spécialité, à reprendre cette question dans le cas particulier du Causse Méjan où il paraissait important de préciser l'influence du climat sur la végétation, souvent rase ou d'allure steppique, et riche en xérophytes.

Or, il n'existait pas de mesures climatiques sur le plateau aux alentours de 1 000 m. Avec de modestes moyens, celles-ci seront entreprises à dater du 1/7/82 dans une station «artisanale» (Le Buffre-950 m), et poursuivies à partir du 15/2/83 dans une station standardisée (Drigas 1 020 m), où certaines grandeurs continuent aujourd'hui à être relevées : températures minimales et maximales, précipitations.

Les analyses qui suivent sont fondées sur une courte série de mesures, entre juillet 1982 et la fin août 1983 (tableau 1). Cette série est de surcroît incomplète (evaporation) et les conditions variables, et au

* Université Paris VII - PIREN Causses-Cévennes. ** Université Paris VU.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw