ÉTUDES DE GÉOGRAPHIE PHYSIQUE

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1 ISSN Revue répertoriée dans la base PASCAL de l'inist Sous la direction de Claude MARTIN LES SYSTÈMES DE TERRASSES CÉVENOLS EXEMPLES P DE LA VALLÉE A OBSCURE ET T DU VALLON DU ROUQUET ÉTUDES DE GÉOGRAPHIE PHYSIQUE TRAVAUX DU BVRE DU MONT LOZÈRE Supplément au n XXXIII PUBLIICATIION RÉALIISEE DANS LE CADRE DU PROJET IINTERREG IIIIIIB "TERRIISC" Rééccupéérrat tion deess payyssageess dee teerrrrasssseess t eet t prréévveent tion deess rri issquess e naturreel lss UMR 6012 "ESPACE" du CNRS

2 ÉTUDES DE GÉOGRAPHIE PHYSIQUE Supplément au n XXXIII TRAVAUX DU BVRE DU MONT-LOZÈRE Responsable de la publication : Claude MARTIN UMR 6012 "ESPACE" - Équipe G.V.E. Département de Géographie 98, Boulevard Édouard Herriot B.P NICE cedex 03 Tél. : Courriel : martincl@infonie.fr ISSN Dépôt légal : 3 ème trimestre 2006 Revue répertoriée dans la base PASCAL de l'inist Impression réalisée par La Nef Chastrusse 87 Quai de Brazza, BP BORDEAUX cedex

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4 Sous la direction de Claude MARTIN (UMR 6012 "ESPACE" - composante montpelliéraine) LES SYSTÈMES DE TERRASSES CÉVENOLS EXEMPLES DE LA VALLÉE OBSCURE ET DU VALLON DU ROUQUET Textes révisés par Claude MARTIN et Pierre USSELMANN

5 2 Photo de couverture : Terrasses et paissière près de Saint-André-de-Majencoules (Gard). (cliché : J.M. CASTEX)

6 5 PUBLICATION RÉALISÉE DANS LE CADRE DU PROJET INTERREG IIIB SUDOE "TERRISC" Récupération des paysages de terrasses et prévention des risques naturels Coordination du projet : - Departament de Medi Ambient i Natura, Consell de Mallorca Partenaires : - Núcleo de Investigação Científica de Incêndios Florestais (NICIF), Faculdade de Letras da Universidade de Coimbra - Faculdade de Letras da Universidade do Porto - Parc national des Cévennes - UMR 6012 "ESPACE" du CNRS - composante montpelliéraine Équipes associées : - Fundació el Solà - Universidad de Las Palmas de Gran Canaria UMR "ESPACE"

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8 Ét. Géogr. Phys., Supplément au n XXXIII, Projet TERRISC, SOMMAIRE Pages C. MARTIN - Avant-propos... P. USSELMANN - Introduction : le contexte cévenol... D. LÉCUYER - Les terrasses cévenoles : histoire et utilisation de l'espace D. LÉCUYER - Le rôle du Parc national des Cévennes dans la revalorisation des savoir-faire relatifs à la pierre sèche.. D. LÉCUYER - Exemples de remise en valeur de terrasses de culture en Cévennes C. MARTIN, F. ALLIGNOL, J.F. DIDON-LESCOT et J.M. CASTEX - Les bassins versants témoins : la Vallée Obscure et le vallon du Rouquet 59 F. ALLIGNOL - Analyse spatiale pour l'étude de l'évolution des paysages de la Vallée Obscure et du vallon du Rouquet.. J.L. PONCE - Éléments historiques sur l'occupation du site de Valescure du XIV ème siècle au milieu du XIX ème siècle. J.M. CASTEX et F. ALLIGNOL - Évolution de la couverture végétale et de l'occupation du sol dans la Vallée Obscure depuis le milieu du XIX ème siècle J. GRELU - Reforestation et sylviculture dans la Vallée Obscure et le vallon du Rouquet vous avez dit "restauration des terrains en montagne" J.M. CASTEX, C. MARTIN et F. ALLIGNOL - Les aménagements anciens dans la Vallée Obscure et le vallon du Rouquet : description et état de conservation F. SCHULLER, N. GOMEZ, L. GEORGES, G. ROQUES et R. BARRÉ - Le projet "Ressource en eau" : les efforts pour la réhabilitation des tancats 143

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10 Ét. Géogr. Phys., Supplément au n XXXIII, Projet TERRISC, CARTES HORS TEXTE Pages Carte 1 - Présentation des Cévennes. Carte 2 - Géologie de la Vallée Obscure... Carte 3 - Géologie du vallon du Rouquet Carte 4 - Pentes des versants dans la Vallée Obscure Carte 5 - Pentes des versants dans le vallon du Rouquet... Carte 6 - Les terroirs de 1552 dans la Vallée Obscure.. Carte 7 - Occupation du sol dans la Vallée Obscure en Carte 8 - Le couvert végétal de la Vallée Obscure en Carte 9 - Le couvert végétal du vallon du Rouquet en Carte 10 - Aménagements des versants en terrasses et tancats dans la Vallée Obscure... Carte 11 - Aménagements des versants dans le vallon du Rouquet.. Carte 12 - État actuel de conservation des terrasses dans la Vallée Obscure Carte 13 - État actuel de conservation des terrasses dans le vallon du Rouquet

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12 Ét. Géogr. Phys., Supplément au n XXXIII, Projet TERRISC, AVANT-PROPOS Claude MARTIN (1) (1) : UMR 6012 "ESPACE", Maison de la Géographie, 17 Rue Abbé de l'épée, MONTPELLIER. Courriel : martincl@infonie.fr. La participation de l'unité mixte de recherche (UMR) 6012 "ESPACE" (Étude des structures, des processus d'adaptation et des changements des espaces) au projet TERRISC "Récupération des paysages de terrasses et prévention des risques naturels" ( ) est le fruit d'un heureux concours de circonstances, rendu possible par de nombreuses bonnes volontés auxquelles je me dois de rendre hommage. La mise en rapport avec le projet doit d'abord beaucoup à Jean-Marie CASTEX, professeur honoraire d'histoire et géographie bien connu pour ses travaux sur les terrasses de culture des Alpes- Maritimes. Ayant déjà collaboré avec le FODESMA (Foment del desenvolupament de Mallorca) dans le cadre d'un précédent projet INTERREG (Programme d'initiative communautaire pour la coopération transfrontalière, transnationale et interrégionale), le projet PATTER "Patrimoine des terrasses en Méditerranée occidentale Proposition d'inventaire", il a été contacté par nos collègues majorquins pour se joindre au projet TERRISC en cours de montage. L'obligation réglementaire de travailler et d'avoir un rattachement administratif à l'ouest du Rhône, l'a conduit à prendre contact avec le Parc national des Cévennes. Arnaud COSSON, Directeur adjoint du PnC a alors saisi l'opportunité d'associer à ce projet les études sur l'hydrologie et les phénomènes hydrosédimentaires engagées par la composante niçoise de l'umr "ESPACE", sous l'égide du Syndicat mixte pour l'aménagement et la gestion équilibrée (SMAGE) des Gardons, dans la Vallée Obscure et le vallon du Rouquet, près de Saint-Jean-du-Gard. Cette composante de l'umr ne pouvant pas intégrer le projet TERRISC, et cela bien qu'elle travaille de longue date sur les Cévennes, il lui fallait trouver un relais implanté en Languedoc. La solution est venue de la composante montpelliéraine de l'umr "ESPACE". Pierre USSELMANN, Directeur adjoint pour cette composante s'est proposé pour héberger le projet. De son côté, Christine VOIRON, Directrice adjointe pour la composante niçoise a accepté que deux de ses agents (Jean- François DIDON-LESCOT et Claude MARTIN) soient affectés, à mi-temps, à la composante montpelliéraine pour la durée des recherches. Ce montage, porté devant le CNRS par Joël CHARRE, Directeur de l'umr "ESPACE", a été soutenu par les Délégations régionales CNRS de Nice et de Montpellier, et a été accepté par la Direction du Département SHS du CNRS. Toutes ces opérations ont demandé un certain temps, ce qui a sensiblement retardé le démarrage du projet TERRISC. Nous sommes reconnaissants à nos partenaires, et tout particulièrement au Consell de Mallorca, coordinateur du projet, ainsi qu'aux instances de gestion du programme INTERREG IIIB SUDOE, d'avoir fait preuve de beaucoup de patience et de compréhension. Sur le plan scientifique, relier la restauration des terrasses aux risques naturels peut sembler relever de la gageure. En effet, l'élément moteur de l'évolution des milieux dans lesquels sont apparues les terrasses est la pression démographique. Que celle-ci soit très forte et l'homme cherchera des palliatifs pour tirer le meilleur parti de son environnement. Qu'une déprise s'amorce, et les aménagements seront abandonnés, première étape vers une revégétalisation (spontanée) des terrains, parfois accompagnée d'une reforestation (par la main de l'homme). En Cévennes, les terrasses de culture ont connu un abandon quasi total depuis la fin du XIX ème siècle. Une amorce de réutilisation se produit depuis peu, mais elle reste toujours étroitement localisée.

13 12 Parallèlement, l'élevage ovin qui était très développé, a perdu de son importance. Partout la forêt s'est étendue, soit à partir d'essences autochtones (hêtre, chêne vert), soit du fait de plantations (divers résineux dont malheureusement le pin maritime). La châtaigneraie, atteinte par des maladies, a périclité et n'a plus été aussi systématiquement exploitée. Mais elle n'a pas disparu. Colonisées par la forêt, les anciennes terrasses de culture n'ont plus de rôle à tenir pour maîtriser les eaux et maintenir les sols. Sauf intervention de l'homme, la dynamique des versants les condamne à une plus ou moins lente, mais en tout cas inéluctable, disparition. Mis à part quelques petits éboulements sur les routes, les mouvements de terrain ne constituent pas une menace majeure et généralisée en Cévennes. Certes, les terrains marneux sont localement affectés de phénomènes de solifluxion importants, notamment près d'anduze, mais ils se placent hors du contexte cévenol sur le plan lithologique. Les incendies de forêt constituent une menace constante en été. Les départs de feu sont nombreux, mais les événements catastrophiques restent rares. Le "grand incendie des Cévennes", celui du 9 septembre 1985 au Chambon, a détruit 4100 ha (site internet : superficie somme toute modeste en comparaison de celles souvent atteintes en Basse-Provence. Notons en outre que depuis 1973, un seul autre incendie a parcouru plus de 1000 ha en Cévennes, celui de Saint- Germain-de-Calberte le 3 août 1976 (1295 ha). La faiblesse des superficies ravagées par les principaux incendies tient à la conjugaison de deux facteurs : - L'humidité d'un climat méditerranéen marqué par l'altitude, et qui de ce fait connaît des orages estivaux d'autant plus fréquents qu'ils sont nourris par les entrées d'air maritime en provenance du Golfe du Lion. - Le compartimentage du couvert végétal qui conserve des espaces faciles à protéger : zones encore vouées au pâturage, forêts de hêtres, châtaigneraies. Les plantations de résineux réalisées depuis un peu plus d'un siècle par les Eaux et Forêts puis par l'office national des forêts, pas plus que les suberaies, ne sont des formations particulièrement sensibles au feu. Il en va bien sûr différemment du maquis et des pins maritimes, mais ils couvrent des surfaces qui pour être étendues, se répartissent de manière assez discontinue. La principale menace, pour les personnes comme pour les biens, résulte des crues violentes dues à des épisodes pluviométriques intenses, qualifiés de "cévenols", qui se produisent en automne. Ils ont provoqué bien des inondations, aussi bien dans les Cévennes elles-mêmes (Alès, Saint-Jean-du-Gard, Anduze ) que plus en aval. L'épisode du 9 septembre 2002 est la dernière manifestation en date de l'ampleur que peut prendre ici le risque hydrologique. À l'opposé, on peut également considérer comme un véritable risque hydrologique, la sévérité des étiages estivaux. Particulièrement sensible au cours des dernières années, elle met en question l'attrait touristique des rivières et pose même quelques problèmes pour l'alimentation en eau des populations. Deux objectifs ont été assignés aux recherches : d'une part, décrire les aménagements anciens (terrasses sur les versants, seuils sur les thalwegs) et, d'autre part, définir les impacts qu'ils ont eus ou qu'ils exercent encore sur le milieu, que ces aménagements soient encore utilisés pour des cultures ou qu'ils aient été colonisés par la forêt. La poursuite de ces objectifs nécessite d'appréhender les problèmes à deux échelles spatiales : - L'organisation et l'état de conservation des systèmes de terrasses doivent être considérés sur un espace géographique large, afin de prendre en compte la diversité des conditions de mise en place et d'évolution, tant sur le plan physique (relief et lithologie notamment) que sur celui du facteur humain. Les observations réalisées par J.M. CASTEX sur des sites références (Bonnevaux, sur gneiss ; Les Appens, dans la commune de Lamelouze, sur schistes ; Soudorgues, sur granite ; La Vielle, dans la commune de Saint-André-de-Majencoules, sur granite) sont malheureusement encore en cours de traitement. - En revanche, l'étude des fonctionnements actuels (impacts des aménagements sur l'hydrologie et les sols) exige de travailler de manière très fine, en quantifiant les phénomènes à l'échelle de la parcelle

14 13 et du petit bassin versant. À cet égard, les investigations ont été concentrées sur la Vallée Obscure et le vallon du Rouquet où des mesures avaient été entamées dès L'UMR 6012 "ESPACE" dispose de six stations hydrométriques (pour des bassins allant de 0,2 à 3,9 km 2 ), trois pluviographes, trois parcelles de mesure du ruissellement et de l'érosion des sols, une station de suivi en continu de l'humidité des sols Afin de pouvoir exploiter l'ensemble des données acquises dans le cadre du projet TERRISC, nous patienterons jusqu'en 2007 pour publier, dans les Études de Géographie Physique, les résultats sur les phénomènes hydrologiques et hydrosédimentaires. Le présent ouvrage est consacré, tout d'abord, à une introduction sur le contexte cévenol (Pierre USSELMANN) ouvrant sur une présentation des systèmes de terrasses, puis, dans la partie finale, à l'étude de deux secteurs témoins, la Vallée Obscure et le vallon du Rouquet. Le risque incendie, qui ne fera pas l'objet d'une publication spécifique dans l'avenir, est évoqué dans deux articles, en insistant sur les relations avec le couvert végétal et l'occupation humaine. Les risques hydrologiques ne sont pas non plus négligés, mais ils ne sont abordés dans ces pages qu'à travers l'examen des impacts des aménagements anciens réalisés sur les thalwegs. Partenaire du projet TERRISC, le Parc national des Cévennes disposait à la fois de la compétence, en la personne de Didier LÉCUYER, et de la légitimité pour réaliser la synthèse des connaissances disponibles sur l'histoire des terrasses de culture en Cévennes et sur les tentatives récentes de réhabilitation de ces aménagements. La seconde partie de l'ouvrage constitue, en quelque sorte, une présentation détaillée des bassins versants sur lesquels ont été effectuées les mesures qui seront publiées ultérieurement. Mais elle est évidemment beaucoup plus que cela. Elle fournit toutes les clés en notre possession pour comprendre comment, sur un territoire donné, s'est organisée et a évolué l'occupation du milieu par l'homme, et comment celui-ci cherche à préserver le lien avec le passé. Aux personnels statutaires (Françoise ALLIGNOL, Jean-François DIDON-LESCOT, Claude MARTIN) et aux chercheurs associés (Jean-Marie CASTEX, Jean-Louis PONCE) de l'umr "ESPACE", nous avons tenu à adjoindre des acteurs institutionnels du milieu, l'office national des forêts (Jacques GRELU, Frédéric SCHULLER), le SMAGE des Gardons (Lionel GEORGES, Guillaume ROQUES) et la Mairie de Peyrolles (représentée par Norbert GOMEZ), qui, au delà de leur connaissance du terrain d'étude, apportent leur expérience de la gestion des problèmes environnementaux. Avertissement : Pour les mots d'origine occitane utilisés pour qualifier certains aménagements, nous avons systématiquement adopté la forme francisée.

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16 Ét. Géogr. Phys., Supplément au n XXXIII, Projet TERRISC, INTRODUCTION : LE CONTEXTE CÉVENOL Pierre USSELMANN (1) (1) : UMR 6012 "ESPACE", Maison de la Géographie, 17 rue de l'épée, MONTPELLIER. Courriel : pierre.usselmann@mgm.fr. " De Ganges aux montagnes au sol raboteux que je traversai, la promenade est ce que j'ai vu de plus intéressant en France, les efforts de l'activité les plus vigoureux, l'animation la plus vivante. L'activité que l'on a déployée ici a triomphé de toutes les difficultés et a couvert de verdure de véritables rochers." (A. YOUNG, Voyages en France pendant les années 1787, 1788 et 1789, traduction par H. SÉE, tome 1, p. 137 réédité chez A. COLIN en 1931, 3 tomes, 1281 p.). Formant, selon un axe sud-ouest - nord-est, la bordure sud-orientale du Massif Central, les Cévennes s'adossent aux grands Causses au sud, et dominent au sud-est et à l'est les collines du Languedoc et la vallée du Rhône, entre la vallée de l'arre au sud et celle du Chassezac au nord (carte hors texte 1). Cette extension des Cévennes semble généralement retenue : mentionnée par F. TAILLEFER (in P. JOUTARD, 1979), elle est également reprise dans l'ouvrage dirigé par A. RIVIÈRE-HONNEGER (1995). Il est toutefois admis que le sud des Cévennes vivaraises, immédiatement au nord du Chassezac, présentent des caractères proches de ceux des Cévennes proprement dites. Les Cévennes matérialisent la ligne de partage des eaux entre Atlantique et Méditerranée qui, soulignant la vigueur de ce relief, ne s'abaisse jamais au-dessous de 830 m (col de Jalcreste). Constituées de massifs granitogneissiques, mais surtout de crêtes aiguës, les serres, taillées dans de puissantes couches de schistes métamorphiques à pendage général vers le nord, elles s'individualisent nettement par les profondes, courtes et étroites vallées orientées perpendiculairement vers l'est. La dissymétrie souvent observée de ces vallées, avec un versant sud à pentes plus faibles que le versant nord, en est la conséquence directe, ajoutant ses effets à ceux de l'exposition. En limite des influences climatiques océaniques, les Cévennes sont réputées pour leurs brusques et intenses précipitations méditerranéennes qui se produisent généralement en automne les épisodes cévenols, à l'origine des montées de débit soudaines, des transports solides et des vastes lits largement calibrés des Gardons marqués par les implacables étiages d'été. Parlera-t-on alors de montagne méditerranéenne? Les altitudes restent limitées, un peu moins de 1700 m aux Finiels sur le Mont Lozère, où le froid et l'enneigement d'hiver sont connus, alors qu'en été, la sécheresse peut être accentuée avec de fortes températures aux altitudes plus basses. Les quantités journalières de pluie atteignent et dépassent parfois 400 mm et les précipitations s'élèvent en moyenne à quelque 2 m d'eau par an sur le flanc sud du Lozère. Elles sont largement plus abondantes que celles qui affectent le versant occidental où les pluies sont par contre mieux réparties au long de l'année. Le résultat est un réseau hydrographique extrêmement dense mais fonctionnel seulement une partie de l'année. Malgré la rapidité des écoulements et l'efficacité du drainage, ces caractéristiques font des Cévennes un véritable château d'eau régional au-dessus des collines et des plaines peuplées et beaucoup plus sèches du Languedoc et de la vallée du Rhône. De plus, les reliefs de serres découpés dans les schistes et le granite offrent en général peu de place à des formations superficielles épaisses, aptes au développement de sols profonds et à la conservation de puissantes nappes phréatiques de versants. En dehors de sites privilégiés où elles peuvent jouer leur rôle d'éponge hydrologique, la plus grande partie des arènes granitiques a disparu, par ruissellement, des sommets et des flancs des anciens alvéoles d'altération, laissant affleurer des chaos de blocs. Sur les pentes fortes schisteuses dépassant souvent 30, les affleurements rocheux sont fréquents et ce sont ces versants raides qui occupent l'essentiel de la surface du territoire, en dehors de quelques replats structuraux et des étroites terrasses alluviales de fond de vallée. Les conséquences de ces ruptures, fragmentation et compartimentage

17 16 du relief, n'ont jamais rendu très faciles les relations d'une vallée à l'autre. Or ces Cévennes ont été occupées par l'homme depuis longtemps à côté de menhirs et autres restes préhistoriques, on observe, historiquement, de premiers grands déboisements au IX ème siècle et elles ont été un lieu de passage vers le nord depuis au moins la conquête romaine. Plus récemment, entre le littoral languedocien et les hautes terres de "la montagne", elles ont été très marquées, jusqu'au milieu du XX ème siècle, par les transhumances, essentiellement ovines, dont les drailles sillonnent les serres et les pelouses d'altitude, ce qui n'a certainement pas été sans influence sur la dynamique superficielle des versants déboisés. Comme bien d'autres régions, elles ont connu de nombreuses et graves crises, plus prégnantes encore peut-être ici où l'épisode dramatique de la révocation de l'édit de Nantes et de la guerre des Camisards a imprimé de profondes marques encore palpables dans la population d'aujourd'hui : en raccourci, une agriculture reposant sur le châtaignier a ainsi laissé place d'abord au mûrier, et à l'industrie textile, enfin à l'emploi industriel et minier, lui-même disparu de nos jours. Mais tout cela a certainement conduit la population à une pluriactivité ancienne, à réagir et à s'auto-organiser dans un territoire spécifique : la Cévenne. Si cette Cévenne offrait à ses populations un milieu difficile, elle leur permettait du moins de vivre en s'affranchissant au maximum des influences extérieures et en préservant leurs valeurs culturelles. Comment rendre cultivables et rentables les versants schisteux? Comment lutter contre les ravinements lors des grosses pluies d'automne mais aussi pouvoir conserver un maximum d'humidité lors des fortes sécheresses d'été? Comment, dans le même temps, pouvoir disposer d'eau d'irrigation? Comment étendre les surfaces cultivables quand on ne possède que quelques hectares, voire moins d'un hectare, et que la population s'accroît? Les affleurements rocheux sont à l'origine des blocs et des galets utilisés pour un enterrassement parfois généralisé des versants que détaillent abondamment les auteurs des communications traitant de la pierre sèche, de l'aménagement des versants, des terrasses de culture et du paysage bâti. Car il y a en effet, en Cévenne, une totale interdépendance entre habitat, espace cultivé et gestion maîtrisée de l'eau. Les faïsses, dont la densité diminue vers l'ouest, dans les bassins aux caractéristiques plus océaniques, n'apparaissent pas immédiatement à la vue de l'observateur, car une abondante couverture forestière les recouvre. De la même façon, sont d'abord ignorés les multiples barrages (tancats à raison de plus de 100 par km 2!) et travaux hydrauliques divers dont la Vallée Obscure est une illustration exemplaire. Au-dessous des pelouses et des landes d'altitude, la couverture forestière dense n'a évidemment pas été toujours aussi large. La déprise agricole, et la forte diminution de la population, remontent à la fin du XIX ème et à la première moitié du XX ème siècles. C'est à partir de cette époque, après une forte crise d'érosion, que l'on assiste peu à peu à une fermeture des paysages par reforestation, soit spontanée, soit artificielle (Restauration des terrains de montagne, RTM). En un siècle, la surface de la forêt double pour couvrir actuellement 35 % du territoire cévenol (près de un million d'hectares), alors que la moyenne nationale s'élève à 26 % ; elle a augmenté de 6 % entre 1988 et 1994 et progresse désormais chaque année de 1,5 %, soit quelque hectares gagnés aux friches et aux cultures. C'est dans ce contexte que le Parc national des Cévennes est mis en place en 1970, s'étendant sur 169 communes et concernant personnes. Outre son rôle protecteur de la biodiversité et du patrimoine, il s'efforce, avec les collectivités locales, de répondre aux divers défis de notre époque moderne : gestion du tourisme vert, de plus en plus attrayant pour une population urbaine, maintien, et si possible développement, des systèmes traditionnels de mise en valeur agro-sylvo-pastoraux, développement de nouvelles cultures d'appellation contrôlée à haute valeur ajoutée. Comme le montre l'article sur l'engagement des collectivités locales dans cette voie, il y a tout lieu d'être optimiste et de voir, avec le nouveau siècle, cette région conserver l'originalité et la vitalité qui en ont fait sa spécificité au cours du passé. Modestement, la participation de l'umr 6012 ESPACE au programme européen TERRISC s'efforce d'apporter sa pierre à une construction qui, en préservant sa personnalité, doit éviter la marginalisation de la Cévenne.

18 17 BIBLIOGRAPHIE Elle est considérable et parcellaire, je pense trop détaillée pour figurer dans cette introduction très générale. Un ouvrage contemporain me semble fondamental en raison de son double caractère de synthèse et de mise à jour : il s'agit de : - RIVIÈRE-HONEGGER A., sous la direction de (1995) - Paysage des Cévennes. Édit. PRIVAT, Toulouse, 160 p. Les illustrations (cartes, blocs-diagrammes et photographies) sont aussi riches et variées que les différents textes couvrant l'ensemble des champs des sciences naturelles et des sciences sociales. À cet ouvrage doivent être ajoutés : - JOUTARD P., sous la direction de (1979, 1995, 1999) - Les Cévennes de la montagne à l'homme. Édit. PRIVAT, Toulouse, 510 p. dans la dernière édition. - Parc national des Cévennes (1999) - Atlas du Parc National des Cévennes. Édit. PnC, 72 p. Des sites très intéressants peuvent en outre être consultés sur internet, notamment : - et : site personnel de C. LASSURE. - : site officiel du Musée des vallées cévenoles (Directeur ; D. TRAVIER). - : site du projet "Ressource en eau en Cévennes métamorphiques" porté par la Mairie de Peyrolles, le Syndicat mixte pour l'aménagement et la gestion équilibrée des Gardons et l'office national des forêts (intitiateur du projet : N. GOMEZ ; contacts : F. ABBOU, R. BARRÉ et F. SCHULLER).

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20 19 Carte hors texte 1 - Présentation des Cévennes. (réalisation : G. SILLÈRE) SOURCES CASTEX J.M. (2004) - Carte "Terrasses et érosion en Cévennes"; in : Les terrasses de culture en Cévennes : paysages construits et risques naturels, CASTEX J.M., MARTIN C., DAGORNE A. et BAILLY É., site internet : RIVIÈRE-HONEGGER A., sous la direction de (1995) - Paysage des Cévennes. Édit. PRIVAT, Toulouse, 160 p. TAILLEFER F. (1979) - Carte "Précipitations annuelles en millimètres" ; in : Les Cévennes de la montagne à l'homme, sous la direction de P. JOUTARD, Édit. PRIVAT, Toulouse, 487 p. Cartes géologiques au 1/50000 Florac (n 886), Génolhac (n 887), Bessèges (n 888), Meyrues (n 910), Alès (n 912), Nant (n 937), Le Vigan (n 937) et Anduze (n 938).

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22 Ét. Géogr. Phys., Supplément au n XXXIII, Projet TERRISC, LES TERRASSES CÉVENOLES : HISTOIRE ET UTILISATION DE L'ESPACE Didier LÉCUYER (1) (1) : Parc national des Cévennes, 6 bis Place du Palais, FLORAC. Courriel : didier.lecuyer@espaces-naturels.fr. I - INTRODUCTION Dans de nombreuses régions de la planète, l'aménagement des pentes avec des terrasses est la réponse qu'ont trouvé les paysans pour valoriser leur territoire et assurer leur subsistance. Il existe des terrasses en pierre sèche sur différents continents, dans des zones aussi diverses que les Andes, le Maghreb, l'himalaya ou le Moyen-Orient. Pour permettre le développement des cultures, il était nécessaire de diminuer la sévérité des pentes, de lutter contre l'érosion et de maîtriser l'eau. Il s'agit d'un modèle assez universel, mais dont l'usage est en même temps très localisé. En effet, les éléments naturels ne sont pas les seuls à expliquer ces aménagements. À chaque groupe humain, dans un site donné, correspond une mise en valeur particulière où la terrasse peut occuper une place fondamentale, négligeable ou inexistante. Il a été dit et écrit que les terrasses étaient emblématiques de l'identité cévenole. Pourtant, pour le visiteur qui découvre la région, ces aménagements ne constituent plus aujourd'hui l'élément majeur des paysages comme ce fut le cas dans le passé. Un siècle de décroissance démographique et de déprise a fait des Cévennes un territoire où la forêt domine très largement. On a du mal à distinguer au premier regard ce qui appartient à la nature et ce qui relève de l'action de l'homme. Pour mieux comprendre cette région et essayer d'entrevoir son devenir, un retour en arrière s'impose. On découvrira que les Cévennes ont été modelées lentement, sur une longue durée, par des générations de paysans opiniâtres, que les aménagements de versants constituent un exemple très abouti d'adaptation d'une civilisation rurale à des contraintes naturelles (relief, climat, sol, etc.), économiques et sociales. On verra également comment un exode rural important pendant près d'un siècle a eu pour effet l'abandon de nombreux aménagements réalisés pendant les périodes de poussée démographique. Mais on relativisera cette déprise en se remémorant que l'histoire a été marquée de périodes de flux et de reflux de population, que le patrimoine laissé par une génération est toujours, du moins partiellement, réutilisé et remanié par une génération suivante. II - LA MISE EN PLACE DES TERRASSES Les terrasses que nous voyons actuellement en Cévennes datent, pour la plupart d'entre elles, des XVIII ème et XIX ème siècles. L'essentiel de ce travail d'aménagement de versants s'est fait aux temps modernes sous la pression démographique ; P. BLANCHEMANCHE (1986) pense même que les sites les plus difficiles, dans les endroits les plus pentus, nécessitant les soutènements les plus hauts, ont été réalisés en dernier. Cette période correspond à la fin des grandes plantations de mûriers et aux derniers défrichements pour l'agrandissement de la châtaigneraie. Certaines des terrasses les plus récentes résultent probablement de remaniements d'ouvrages antérieurs. 1 ) L'origine des terrasses : une question controversée Les terroirs cévenols ont commencé à être façonnés bien avant le XVIII ème siècle, avec des périodes plus actives liées à des croissances démographiques et/ou à l'apparition de nouvelles cultures. Mais il est difficile de dire à quelles dates ont été réalisés les premiers aménagements de versants avec construction de terrasses en pierre sèche et aménagements hydrauliques. Cela reste une question controversée, même si certains, peu au fait de l'histoire économique rurale, parlent de "terrasses millénaires" ou

23 22 "d'antiques escaliers de géants". Mais les véritables historiens restent plus prudents. Le préhistorien P. MARCELIN (1964) pense que les techniques de construction en pierre sèche étaient déjà connues au néolithique et ont dû être mises en œuvre par les habitants fixés en Cévennes à l'âge du bronze. On sait par l'archéologie qu'il existait des terrasses de culture en pierre sèche dans la Grèce antique (M. BRUNET, 1990), en Palestine et dans d'autres contrées du pourtour de la Méditerranée, sans parler bien sûr du reste du monde. Pour la France, quelques comptes rendus de fouilles archéologiques mentionnent l'existence de terrasses. H. ROLLAND (1938) signale qu'en avant de l'escarpement de l'oppidum gréco-ligure de Saint-Blaise (Var), se trouve une série de terrasses remblayées, avec d'épais murs de soutènement en pierre sèche. DAUZAT (in P. MARCELLIN, 1964), parlant du Périgord, indique que des villages de l'âge du Bronze montrent une série d'enclos s'étageant en terrasses et soutenus par des murs constitués de gros blocs. V. SAGLIETTO (1928) a trouvé des vestiges de fonds de cabanes en liaison avec d'anciennes terrasses lors de fouilles concernant un oppidum ligure du V ème au I er siècles avant J.C. Plus récemment, P. POUPET et son équipe (1993) ont dégagé à Nîmes un ensemble de terrasses datées du I er siècle avant notre ère, dont certaines étaient irriguées. À partir du X ème siècle de notre ère, la démographie va connaître en France une période de croissance. Les communautés rurales se développent et réalisent de grands défrichements qui marqueront les paysages. On assiste à un développement des cultures céréalières, de la vigne, de l'olivier et enfin du châtaignier, accompagné de constructions de terrasses. La grande crise du XIV ème siècle a certainement ralenti la progression de ces aménagements. Pour P. BLANCHEMANCHE (1986), les Cévennes n'ont été cultivées et exploitées à une grande échelle qu'après le Moyen Âge. Il retient comme probable l'hypothèse du XVI ème siècle comme étant celui des premiers travaux d'aménagement systématique des terrains inclinés. La rapide augmentation de population à cette époque, tout au moins dans le Languedoc et les régions limitrophes s'est accompagnée de défrichements et d'une remise en culture de terres abandonnées. Il cite des écrits, notariaux notamment, qui démontrent que l'on a construit des terrasses et réalisé des aménagements hydrauliques dans les Cévennes sans discontinuer du XVI ème siècle à la première moitié du XIX ème siècle. D'après D. TRAVIER (1999), deux époques ont vu un travail plus intense : la première, de 1520 à 1620 correspond à une forte expansion de la châtaigneraie ; la seconde, au XVIII ème siècle, correspond au développement de la culture du mûrier. P. BLANCHEMANCHE (1986) nous éclaire beaucoup sur les aménagements de terrasses réalisés à partir du XVI ème siècle. Il exploite les compoix, les textes des agronomes, les archives de l'intendance du Languedoc concernant les défrichements, et les archives notariales. Parmi ces dernières, il porte une attention particulière aux baux à prix faits pour "réparer une pièce de terre" et aux baux "à attufiguer". Le terme attufiguer désigne en réalité toute la série d'opérations destinées à assurer le bon développement de la jeune plantation, et notamment les aménagements de terrasses et ouvrages hydrauliques à réaliser. E. LEROY LADURIE (1969) fait le lien entre croissance démographique et développement de la châtaigneraie en disant que la peuplade finit à la longue par provoquer la plantade de châtaigniers. Cependant les aménagements en terrasses étaient loin d'être généralisés à cette époque. À la fin de ce siècle, vers 1597, les frères PLATTER venus de Suisse suivre des cours de médecine à Montpellier en profitent pour s'aventurer dans les "montagnes des Sévennes" (in E. LEROY LADURIE, 2005). Ils sont plus marqués par les forêts majestueuses et les plantes rares que par les quelques terrasses qui sont pourtant déjà construites ici où là sur leur passage. En 1600, le célèbre agronome ardéchois Olivier de SERRES mentionne la culture en terrasses dans son traité d'agronomie Théâtre d'agriculture et mesnages des champs. Il écrit :" Celle (la terre) de la Montagne ou trop droite pente sera adoucie par murailles transversantes, appelées bancs ou colles qu'à pierre sèche, pour l'épargne, on y bâtira en plusieurs endroits, près à près l'une l'autre, les tirans comme à niveau pour retenir la terre que les pluies et fréquents labeurs n'avalent en bas, pourvu que la commodité de la pierre étant sur le lieu près d'icelui favorise l'œuvre ". Les châtaigneraies se développent dans une multitude de situations, comme nous le précise A. BRUNE- TON-GOVERNATORI (1984), sous forme de masières à proximité des habitations, sur des faïsses, et dans des fonds de vallée avec des systèmes d'irrigation.

24 23 2 ) Un fort mouvement d'aménagement de versants à l'époque moderne Après une période plus calme en matière de travaux de terrassement, le XVIII ème siècle est celui du développement de la sériciculture et du réaménagement rationnel et systématique des coteaux. Ce qui n'avait été que tâtonnements, échecs et réparations successives devient une technique assez maîtrisée. La démographie croissante, l'introduction du mûrier qui produit et rapporte assez vite, l'extension des défrichements à la fin de ce siècle sont autant de facteurs qui feront que des terres jusque là réputées inaccessibles ou vouées au domaine de "l'inculte" feront l'objet d'un travail intensif. Cela se poursuivra d'ailleurs au cours de la première moitié du XIX ème siècle lors du partage des biens communaux. Si des sources attestent que les premières plantations de mûriers en Cévennes pour la production de la soie datent du XIII ème siècle, le mouvement a commencé à prendre de l'ampleur avec les premières primes à la plantation à l'époque de COLBERT. Mais c'est une catastrophe naturelle, la forte gelée de 1709 qui a fortement endommagé la châtaigneraie et les plantations d'oliviers, qui constitue le déclencheur d'un engouement pour cette culture. Châtaigniers et oliviers sont lents à produire et on les remplace par le mûrier. Partout on substitue "l'arbre d'or", le mûrier, à "l'arbre à pain", le châtaignier, principale ressource alimentaire des Cévennes. On utilise les terrasses autrefois occupées par le châtaignier et dans une moindre mesure l'olivier et on en aménage de nouvelles. Un proverbe ne dit-il pas " olivier de ton aïeul, châtaignier de ton père, mûrier et vigne de toi-même "? Là où le terrain est particulièrement aride et escarpé, on n'hésite pas à " percer le roc pour faire venir les mûriers ". C'est à cette époque que l'on voit apparaître les premiers artisans spécialistes de la construction d'ouvrages en pierre sèche. La sériciculture apporte la prospérité aux Cévennes jusque là réputées région déshéritée et ingrate. La production de soie atteint son apogée durant le XIX ème siècle. On parle de l'âge d'or des Cévennes. Un gentilhomme cévenol, le Sieur de CABIRON, déplore l'engouement pour le mûrier : " Il sembla un moment que cet arbre n'avait été transplanté dans ce pays que pour en faire disparaître toutes les espèces " (in P. BLANCHEMANCHE, 1986). Parmi les autres facteurs qui ont facilité la construction de terrasses à l'époque moderne, C. LASSURE, le président du centre d'études et de recherches sur l'architecture vernaculaire (CERAV) cite les encouragements royaux à défricher en Languedoc durant le XVIII ème siècle, le partage des communaux au début du XIX ème siècle et les progrès technologiques (C. LAS- SURE, 2001). On sait maintenant que les progrès tant de l'outillage d'extraction et de taille que des instruments aratoires ont facilité, conjointement avec l'usage généralisé de la poudre à canon, le dégagement des énormes quantités de pierre nécessaires à l'élaboration des terrasses de culture. P. BLANCHEMANCHE (1986) indique que dans les Cévennes gardoises on se mit à dérocher frénétiquement au XVIII ème siècle pour planter des mûriers. En 1776, un agriculteur cévenol anonyme, dénonçant un projet visant à fixer le montant des tailles à prélever en fonction des ventes, écrit que " dans les paroisses de Sumène, de Valleraugue, de St André, de St Martin, de Peyrolles, de St Jean de Gardonnenque on pétarde, on brise le rocher, on déchire, on pulvérise le tuf " (in P. BLANCHE- MANCHE, 1986). Il est à noter que jusque là, dans cette région connue pour ses soulèvements, la poudre n'était pas accessible aux paysans, lesquels devaient se contenter de fendre et d'éclater le rocher en y allumant un grand feu de broussailles pour ensuite en arroser la surface d'eau froide. III - LE SYSTÈME TERRASSE : UN AMÉNAGEMENT COHÉRENT DE VERSANTS Habitat, terrasses de culture, aménagements hydrauliques constituent des systèmes complexes dont il est intéressant de comprendre le fonctionnement. Les travaux tels que ceux d'e. SALESSE (1993) sur la commune de Mandagout, de J.L. MERCIER (1994) sur celle de Saint- Germain-de-Calberte, ou bien la thèse de J.F. BLANC (1984) sur le département de l'ardèche, pour n'en citer que quelques-uns, nous éclairent sur le fonctionnement d'ensemble des versants aménagés. Ils font apparaître qu'il y a en Cévennes une véritable interdépendance entre l'habitat, l'espace cultivé et la maîtrise de l'eau.

25 24 1 ) La répartition de l'habitat sur les versants Cet habitat porte aussi la marque d'aménagements successifs liés à la diversification et à l'extension des activités agricoles. Ainsi les clèdes ou séchoirs à châtaignes ont été construites au fur et à mesure de la constitution des châtaigneraies, puis ont été parfois transformées en habitat principal. Un autre exemple d'adaptation de l'habitat à l'évolution des activités est l'adjonction d'un étage supplémentaire dans l'habitation, servant de magnanerie, pour l'élevage des vers à soie dès le XVIII ème siècle. L'habitat cévenol est avant tout un habitat dispersé. Le modèle le plus fréquent est celui du hameau entouré de terrasses (Photo 1). Les principaux types de localisation des hameaux, tels qu'ils ont été décrits, sont les suivants : construction à l'abri ou sur le flanc d'un éperon rocheux ; édification à mi-pente ; localisation au pied d'un versant. On trouve ces hameaux, le plus souvent entre 300 et 500 mètres d'altitude, à l'adret comme à l'ubac, selon les lignes de sources dans la zone schisteuse. Les hameaux de bas de pente sont situés généralement à proximité d'un cours d'eau et d'un moulin. On trouve aussi des fermes isolées, les mas (Photo 2). Le type de la maison cévenole a été décrit par R. BUCAILLE et L. LÉVI-STRAUSS (1980), dans leur ouvrage de référence L'architecture rurale française, comme la "maison des terrasses" ; il s'agit d'un bâtiment établi sur la pente, qui comporte plusieurs niveaux donnant chacun sur une terrasse différente, de sorte que l'habitant peut accéder à chaque étage de plain-pied. La maison comporte souvent trois niveaux. Elle est accrochée au flanc de la montagne et la distribution des différents espaces en découle. Une autre caractéristique de la maison cévenole est l'imbrication des volumes ; au fil des générations, le hameau s'accroît et de nouvelles maisons viennent s'adosser à celles qui existent. Au fur et à mesure des besoins, on bâtit des espaces complémentaires face à la pente ou parallèlement à celle-ci. D. TRAVIER (1979) décrit bien les différents modèles d'habitat : bâtiment principal dans le sens de la plus grande pente ; bâtiment en L ; bâtiment construit en longueur selon la courbe de niveau. La circulation des hommes et des bêtes est très bien conçue. Compte tenu de l'absence de gros bétail, les ruelles sont étroites et comportent de nombreux escaliers. Des édifices divers accompagnent l'habitation : clède pour le séchage des châtaignes (Photo 3), four à pain, réserve de bois, miellerie, porcherie entourée du porcil, écurie et paillers. Tous ces bâtiments sont construits avec la même pierre d'extraction locale, ce qui donne un caractère harmonieux à l'ensemble, un effet de mimétisme avec le milieu naturel environnant. Le fait que les toitures en zone schisteuse sont également construites en lauzes ajoute de l'harmonie à l'ensemble. Dans les zones de piémont au sud des Cévennes, le type d'habitat se rapproche plus de celui du mas du Bas-Languedoc. L'habitat est généralement dispersé et le mas se situe au centre de la propriété, l'orientation n'est plus autant un facteur fondamental pour l'implantation. Le substrat est souvent le grès ou le calcaire. Là encore D. TRAVIER distingue trois types de maisons : des édifices hauts et longs avec magnaneries ; habitat organisé autour d'une cour intérieure, dont l'accès se fait par une porte cochère ; "masruche", où assemblage très irrégulier de bâtiments divers imbriqués les uns dans les autres. Chaque mas possède son puits ou sa citerne de récupération des eaux de pluie. L'aménagement des Cévennes s'est effectué dans le cadre des petits bassins versants ou vallons, qui délimitaient les quartiers, premiers lieux de sociabilité. Le quartier apparaît comme un espace social à l'intérieur duquel des relations privilégiées sont tissées. Ses limites géographiques, non définies par des règles précises et systématiques, correspondent aux limites auditives et visuelles, celles que l'on a généralement dans les limites d'un vallon. La diversité et la densité de l'architecture rurale des hameaux et mas isolés ne doivent pas faire oublier qu'il existe aussi des villages plus importants, qui se sont constitués avec des formes urbaines spécifiques. Le modèle le plus caractéristique de cet urbanisme est certainement le "village-rue" qui s'étire, parfois sur plusieurs kilomètres, le long d'une voie de communication et/ou d'un cours d'eau. Lasalle ou Génolhac, dans le Gard, sont de bons exemples de cet urbanisme. L'habitat a été souvent profondément remanié au cours de ces dernières décennies, qui ont vu se généraliser l'emploi du béton et le recours à divers matériaux industriels (plaques de toiture en amiante ciment, etc.) De ce fait, il est rare de trouver aujourd'hui en Cévennes des ensembles

26 25 bâtis homogènes et harmonieux, comme on peut en voir dans d'autres régions de France à l'architecture mieux préservée. 2 ) L'aménagement des terrasses de culture Autour des habitations s'organisent les terrasses, ou faïsses, édifiées pour les cultures, les potagers, les prairies, le tout entouré de la châtaigneraie. Compte tenu des contraintes de relief, les terrasses de culture sont situées, dans la plupart des cas, le plus près possible des habitations pour éviter les longs déplacements. Les murs délimitant les terrasses suivent les courbes de niveaux ; ils sont parfois légèrement inclinés pour suivre le pendage des couches sur calcaire. Le caractère de la pente détermine la hauteur et la largeur des planches. Plus la pente est forte et plus les terrasses sont étroites et les murs élevés. Dans le cadre d'une agriculture où tout le travail se fait à bras, qui nécessite une main d'œuvre abondante pour effectuer de gros travaux de terrassement et de soutènement, et qui se développe sur des terroirs marginaux et écologiquement fragiles, les facteurs démographique, climatique, économique, ont influé fortement sur la mise en valeur agricole des terroirs. Les Cévennes ont connu à plusieurs reprises dans l'histoire des périodes de valorisation intensive et de déprise. L'abandon des parcelles aménagées en terrasses que l'on constate assez généralement aujourd'hui, n'est pas le premier. De très nombreux remaniements des versants se sont succédés au cours des siècles. P. BLANCHEMANCHE (1986) cite plusieurs baux "à prix fait" ou "à attufiguer" qui décrivent des travaux de remodelage des terrasses, en fonction notamment de nouvelles conditions économiques : - En 1623, Antoine et Jean PUECH du hameau de la Coste (Saint-André-de-Majencoules), doivent agrandir une pièce de terre et pour cela " augmenter le jardin d'icelle pièce de quatre cannes carrées et rompre le rocher ( ) plus creuser et augmenter la cunabière (parcelle cultivée en chanvre, ndlr) de la dite pièce de deux cannes carrées, hoster une muraille pourrie qui est dans la dite pièce ( ) et jeter le clap dans le valat, cela pour planter six pommiers " (Archives départementales du Gard 73/43 f 200, 14 mai 1623, Bail à prix fait). - En 1699, un certain Jacques BLANC, maçon à Saint-Julien-du-Tournel se voit confier par Sieur Simon AUGIER des travaux de reprise d'anciens traversiers. Les travaux consistent à faire " 117 cannes et demy de murailhes scavoir nonante huit cannes du costé du couchant de la dite pièce ou il y a une petite maison et barres de labeur en bancelz ruinés et pour rompre la terre du dessus desdites murailhes et barres en bancelz et y planter de vigne le long desdites murailhes " (Archives départementales du Gard, IIE 23/295, f 166, Quittance de prix-fait). - En 1827, à Valleraugue, un habitant est tenu de transformer une châtaigneraie en pré-mûriers, destiné à être irrigué. Pour cela, il doit rehausser ou déplacer des murailles pour rendre la planche plus horizontale et faire des ouvrages d'hydraulique (Archives départementales du Gard, IIE, 73/693, Valleraugue 8 juillet 1827). Un autre exemple intéressant de remaniement est fourni par un bail datant de Il montre qu'en même temps qu'il construit sa maison ou qu'il agrandit ce qui n'était jusqu'alors qu'une clède, le cévenol remanie les terres cultivables à proximité : P. PORTALEZ, habitant de Peyregrosse (Saint-André-de-Majencoules) fait construire une maison à deux niveaux jouxtant une cabane en pierre sèche au milieu de ses terres et confie à J. RIBARD, maître-maçon le soin " d'agrandir l'anglade (coin de terre rocheux et inculte, ndlr) qui est au dessous de ladite maison de la longueur d'environ 10 canes depuis ladite maison jusqu'au béal ; il y plantera 30 mûriers, faira les murailles nécessaires de l'épaisseur et hauteur convenables et rompra tous les rochers qui se rencontreront, plus faira une muraille en pointe à côté de la vigne et plantera un demy journal aux traversiers où il n'y a point de souches ; plus sera tenu ledit RIBARD de démolir deux murailles qui sont au pied de l'anglade jusqu'à la rivière et d'en construire une autre en pierre sèche double capable de soutenir tout le terrain de dessus " (Archives départementales du Gard, IIE 73/107, 12 avril 1744). Les murs de soutènement des terrasses sont construits en pierre sèche, c'est à dire sans utilisation de liant (Photos 4 et 5). La pierre est d'extraction locale. Les différences de formes et de couleurs résultent de la nature géologique de la roche mère. Le mur résulte très souvent du défonçage et de l'épierrement du sol, comme l'ont bien montré les travaux de P. BLANCHE- MANCHE (1986). Si les principes de construction sont les mêmes d'un endroit à l'autre (joints croisés, etc.), l'appareillage des murs de pierre

27 26 sèche connaît une grande diversité en fonction de la manière dont les roches utilisées se délitent ou se débitent. Ainsi les moellons de calcaire sont souvent de forme parallélépipédique, alors que ceux du schiste se présentent sous forme d'éléments allongés, en plaquettes plus ou moins épaisses avec des pointes irrégulières. Dans le granite et le grès, les moellons sont obtenus par débitage. Dans les fonds de vallée, les matériaux utilisés pour les murs sont plus mélangés et ils prennent parfois des formes érodées, qui peuvent aller jusqu'au galet. Dans tous les cas, pour permettre au mur une bonne tenue dans le temps, on établit à son faîte une arase, constituée de grosses pierres posées à plat ou en épi. Dans certains cas, lorsqu'il était nécessaire de disposer de murs très drainants, les cévenols ont construit en mettant la pierre sur la tranche ou en délit. Cette technique porte le nom de clavade (Photo. 6). Elle est appliquée surtout pour des murs de schiste barrant un valat ou longeant un cours d'eau (voir infra, paragraphe III-3). Pour M. ROUVIÈRE (2002), les clavades sont à considérer comme l'une des pratiques les plus abouties de l'art de la pierre sèche dans les Cévennes. Le mur de soutènement agit comme un murpoids. Quel que soit le matériel employé, le bâtisseur cherchait à réduire les vides entre les pierres. En effet, plus les surfaces de contact sont grandes entre les pierres, plus le frottement est capable d'assurer la tenue de l'ensemble. Les murs de soutènement comprennent généralement un seul parement sur la face externe du mur. Pourtant, dans des zones très pierreuses et moins déclives, on trouve des murs très larges à double parement, qui ont une fonction de stockage des pierres, des clapas sophistiqués en quelque sorte. Certaines terrasses, dites en ressaut ou en lunettes, entourent la base d'un arbre, le plus souvent un châtaignier ou un olivier ; historiquement, c'était un moyen de préserver les racines de l'arbre d'un déchaussement par l'érosion, mais cela constituait aussi un réceptacle pour les feuilles et branchages qui s'y déposaient et dont la décomposition créait un compost facilitant la croissance de l'arbre. Les circulations à travers les ensembles de terrasses se font par des escaliers et plus rarement par des rampes inclinées. Dans les terroirs aménagés sur pentes escarpées, les escaliers prédominent (Photos 7 et 8). Ils étaient adaptés à des cheminements à pied avec port d'un fardeau. Parfois les volées se succèdent régulièrement de la terrasse la plus basse à la plus élevée. Le type le plus courant est l'escalier rentrant, inclus dans l'épaisseur du mur, qui a l'avantage de ne pas empiéter sur le sol cultivable, mais on trouve aussi des escaliers saillants ou d'autres situés dans le sens de la plus grande pente. La technique de la construction d'escaliers saillants, avec encorbellement des marches dans le mur est très ingénieuse. Ces divers types d'emmarchements sont bien adaptés à l'homme et à l'exiguïté des parcelles cultivées ; ces accès sont pénibles à gravir, mais ils permettent d'éviter les longs détours des chemins d'accès qui serpentent le long des versants pentus en évitant les affleurements rocheux. 3 ) Les ouvrages hydrauliques En agriculture, la domestication de l'eau n'est que rarement une affaire individuelle, mais elle le devient encore moins dans une agriculture de pente, parce que rien n'est plus fragile et sensible, et donc imprévisible, que le réseau hydrographique d'un terroir montagneux. L'eau est redoutée pendant les périodes de pluies abondantes ou lors d'orages violents, mais c'est aussi une richesse convoitée pendant les mois les plus secs de l'année. Cela explique les systèmes de dérivation des eaux très élaborés, qui peuvent parfois dérouter par leur complexité. Il n'est pas rare en Cévennes de voir l'eau se diriger dans des directions opposées à différentes époques de l'année et sur une même parcelle. Irrigation et drainage sont étroitement imbriqués dans le cas d'un champ incliné. L'agriculteur se trouve très souvent face à un milieu fort hétérogène, en raison de la topographie, mais il est amené à traiter de trois matériaux : la terre, l'eau et la pierre. Sur le plan technologique, ces travaux ne demandent pas seulement de la force, une débauche d'énergie et de main d'œuvre, mais ils font aussi appel à des principes assez élaborés de maîtrise du réseau hydrographique, de soutènement des terres, de résistance des barrages à la poussée des terres et des eaux. Ils réclament par ailleurs un savoir d'appréciation du milieu naturel, afin de pouvoir le transformer en utilisant au mieux la configuration du terrain. En matière de drainage et d'irrigation, les préoccupations de l'agriculteur sont de deux ordres : il doit d'abord canaliser et évacuer les

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