Titre : | Intérêt des bryophytes des micro-habitats pour le diagnostic fonctionnel des phytocénoses forestières : l'exemple de la forêt domaniale des Chambons (Ardèche, France) (2014) |
Auteurs : | CELLE Jaoua, Auteur ; HUGONNOT Vincent, Auteur ; RENAUX Benoît, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Revue d'écologie (la Terre et la Vie) (69 (2)) |
Article en page(s) : | pp. 85-100 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thématiques Ardèche , Biodiversité , Botanique , Bryophyte , Écologie , Écosystème , Étage de végétation , Forêt , Habitat , Hépatique , Jardin , Les Chambons , Mesure de gestion , Mousse , Saule , Sylviculture , Tanargue , Végétation |
Résumé : |
Dans la forêt domaniale des Chambons (Ardèche, France), le déterminisme écologique des groupements bryophytiques a été étudié ainsi que leur dépendance vis-à-vis des caractéristiques structurelles et fonctionnelles du complexe forestier. Le substrat, la luminosité et l'humidité sont les principaux facteurs discriminant les communautés des différents micro-habitats. Parmi les 10 groupements identifiés, les saxico-humicoles sont les plus diversifiés, suivis de près par les corticoles. Ces micro-habitats sont tous strictement dépendants des différentes phases du cycle sylvigénétique. Les stades successifs du cylce de la matière organique conditionnent la plupart des groupements humicoles. La richesse des communautés humicoles dépend étroitement de la diversité des réceptacles potentiels (sol, rochers et base des troncs). La gestion sylvicole des peuplements entraîne des perturbations qui limitent largement l'expression des communautés bryophytiques. La préservation du patrimoine bryophytique remarquable de ce site et plus largement de cet écosystème nécessite la mise en place urgente de mesures de conservation et de gestion. (Résumé de l'éditeur)
Intérêt pour le Parc national des Cévennes : Cet article s'appuie sur une forêt du massif du Tanargue qui est en de nombreux points comparables à la forêt du bois de Longuefeuille (Ponteils et Brésis) ou du ravin du Cougnet (Altier) sur le Mont Lozère. Les communautés de bryophytes inventoriés sont très similaires, de même que les implications sur la gestion proposées par les auteurs, à savoir limitation au maximum de l'exploitation forestière afin d'éviter des perturbations des dynamiques forestières (comme la simplification des structures forestières, l'exploitation des chablis et du bois mort, la mise en lumière brutale et trop fréquente du sous-bois; l'ensemble conduisant à une altération quantitative des processus d'humification et une sur-représentation des micro-habitats de substitutions à bryoflore plus ubiquiste). En conclusion, les auteurs encouragent la mise en place d'un réseau d’ilots de senescence couplé à des réserves biologiques intégrales et dirigées, ailleurs l'exploitation doit maximaliser le respect d'un couvert forestier continu (sylviculture de type futaie jardinée) n’empêchant pas la coupe par bouquet ou parquet pour maintenir une dynamique au sein des groupements pionniers sur écorces de saules, sorbiers et sureaux. |
Note de contenu : | Article en ligne à l'adresse ci-dessous. Également disponible au format PDF, s'adresser au centre de documentation et d'archives. |
En ligne : | http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/55989/RevuedEcologie_2014_69_2_85.pdf?sequence=1 |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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16765 | DSTV2014-69 (2) - DOC EN LIGNE - DOC EN PDF | Périodique | 01 Génolhac | 2 Fonds scientifique | Exclu du prêt |
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